mercredi 13 janvier 2016

Un peu d'actualité ...

Depuis quelques mois maintenant, il y a une épidémie de FCO (Fièvre Catarrhale Ovine) en France. Aujourd'hui, le périmètre des foyers de la maladie touche presque toute la France.


Qu’est-ce que la fièvre catarrhale du mouton ?



La fièvre catarrhale du mouton ou maladie de la langue bleue est une maladie virale non contagieuse qui touche les ruminants domestiques et sauvages (essentiellement les ovins mais aussi les bovins, les caprins, les buffles, les antilopes, les cerfs, les wapitis et les camélidés). L’infection se transmet par de petits insectes piqueurs.
La sévérité de la maladie est fonction de l’espèce animale infectée. Les symptômes les plus graves touchent les ovins, provoquant perte de poids, chute de la production de laine et mortalité. Chez les ovins très sensibles, la morbidité peut atteindre 100%. La mortalité varie entre 2 et 30% en moyenne mais peut aller jusqu’à 70%.
Les bovins présentent souvent un taux d’infection plus élevé que les ovins ; la nature et la sévérité des signes cliniques varient en fonction de la souche virale.

Comment la maladie se transmet et se propage-t-elle ?

La clé de la transmission du virus de la maladie entre animaux est l’insecte vecteur. Les vecteurs s’infectent en ingérant le sang d’animaux contaminés. En l’absence de vecteurs, la maladie ne peut pas se propager d’un animal à l’autre. La transmission virale peut se produire tout au long de l’année, mais plus particulièrement lors des périodes pluvieuses
Les bovins infectés jouent un rôle significatif dans la persistance du virus dans une région. Les bovins peuvent jouer le rôle de source infectieuse pendant plusieurs semaines sans pour autant présenter nécessairement des signes cliniques; ce sont souvent les hôtes préférés des insectes vecteurs.

Quels sont les risques de santé publique liés à la fièvre catarrhale du mouton ?


Il n’existe aucun risque de santé publique lié à la fièvre catarrhale du mouton car elle n’est pas transmissible à l’homme.

Quelles sont les manifestations cliniques de la maladie ? 


Chez les ovins infectés, le tableau clinique est variable et peut se traduire par les signes suivants :
- fièvre ;
- hémorragies et ulcérations des tissus de la sphère oro-nasale ;
- hypersalivation, écoulement nasal et gonflement des lèvres, de la langue et de la région maxillaire ;
- inflammation du bourrelet podal (au-dessus des onglons) et boiterie ;
- affaiblissement, dépression, perte de poids ;
- diarrhées profuses, vomissements, pneumonie ;
- bleuissement de la langue par cyanose (rare) ;
- avortement éventuel chez les brebis ;
- arrêt possible de la production de laine en phase de convalescence, entraînant une alopécie partielle ou totale

Que fait-on pour prévenir et contrôler cette maladie ?

Mesures appliquées

Dans les zones endémiques, les programmes de surveillance consistent à pratiquer régulièrement des prélèvements chez les animaux de troupeaux sentinelles pour rechercher la présence du virus. En association avec les programmes de surveillance active destinés à identifier la localisation, la distribution et la prévalence des insectes vecteurs dans une zone donnée, les mesures de prophylaxie suivantes peuvent être mises en œuvre en fonction des nécessités :
- identification, surveillance et suivi des animaux sensibles et potentiellement contaminés ;
- mise en quarantaine et/ou restriction des déplacements lors de la période d’activité des insectes ;
- identification des zones spécifiées ;
- vaccination ;
- lutte contre les insectes.

La vaccination est la mesure la plus efficace et la plus simple pour réduire au minimum les pertes liées à la maladie et pour tenter d’interrompre le cycle entre les animaux contaminés et les vecteurs. Il est essentiel d’utiliser un vaccin qui assure une protection contre la ou les souches virales spécifiques présentes dans la zone concernée.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

J'espère qu'avec tout ces problèmes les vaches pourront quand même monter à Paris.
IZZIE serait trop déçu autrement.























Anonyme a dit…

Alors, cela vous fait peur de commenter la FCO? Vous craignez une mauvaise note de Lolo?
Pas de soucie, foncez! MCoulom.